Please, sit down before you fall down.
Quand j'étais petit, j'aimais pas Indiana Jones. Enfin je crois ; je sais que j'en ai vu deux ou trois et j'en garde aucun souvenir, alors je suppute que ça m'avait pas vraiment marqué. Et puis quand j'étais petit j'avais des goûts de merde, alors ça me semble cohérent. Parce que oui, Indy, c'est le bien, c'est le beau, ça envoie du bois par paquets de quatre-vingt dix neufs.
On peut dresser des parallèles assez évidents et justifiés entre cette saga et celle de la Guerre des Etoiles – la vrai, la pure, l'originale- et pas juste parce que je me suis fait les Star Wars il y a une semaine. Oui j'ai une phase Harrisson Ford.
Même acteur emblématique, même scénariste, même période, même succès, même culte, etc...
D'un point de vue purement personnel, je préfère légèrement les aventures de l'archéologue baroudeur : plus de nazis, moins de Mark Hamill... Chacun ses goûts. Et puis c'est quand même mieux filmé : Spielberg arrive à créer une vraie atmosphère avec ses plans, on a l'impression qu'un vilain égyptien est toujours prêt à surgir dans le dos d'Indy ; c'est faux, des fois c'est un nazi. Et puis c'est quand même plus rigolo ; les ressorts comiques dépassent le cadre de deux droides qui font des bruits marrants : là on parle d'un égyptien qui se plaît à fredonner les hymnes de la Royal Navy.
Les Aventuriers de l'Arche Perdu est un film qui ne se prend définitivement pas au sérieux, mais qui est fait très sérieusement : les décors, la réalisation, la musique, sont tous excellents et se mettent au service d'une histoire tellement loufoque qu'elle finit par paraître absolument crédible. Rajoutez des acteurs qui s'amusent comme des petits fous, et vous obtenez une critique pas plus longue que ça parce que je vais me dépêcher de mater le 2.