Mais quelle intro les gars!! Je ne vous le cache pas, elle a suffit à me faire espérer voir un des meilleurs Dreamworks Animation tant elle est à la fois efficace dans sa manière de présenter les personnages et l'univers tout en citant à la fois le Pulp Fiction de Quentin Tarantino et le Baby Driver d'Edgar Wright. Non, sérieusement, c'est sans aucun doute un des meilleurs débuts de l'histoire du studio et c'est presque frustré que je suis sorti de ma séance. Oui, Les Bad Guys est un très sympathique moment de cinéma, mais malheureusement, il n'y a pas grand chose de plus à se mettre sous la dent.
L'un des acquis de cette intro, c'est bien évidemment les personnages, ils sont tous tellement sympathiques et attachants que je ne pouvais pas ne pas me laisser guider dans leurs péripéties, d'autant plus que le protagoniste, M. Loup (doublé par un excellent Pierre Niney qui a su trouvé toutes les subtilités du personnage entre assurance démesurée et ses failles) est parfaitement caractérisé à l'écran, la galerie qui l'entoure mérite également le déplacement.
Bon après, le problème est que le film nous sort des péripéties ma foi assez prévisibles et que la morale est bien appuyée comme il faut qui m'a empêché de rentrer de plein pied dans le film, mais je ne vais pas faire la fine bouche, l'humour fonctionne à plein régime et l'animation est superbe, notamment les scènes d'action à tomber ainsi que le design des personnages 3D qui donne l'impression d'être en 2D (une nouvelle mode depuis Spider-Man : New Generation??) est superbe.
Bref, après un départ canon et un univers très amusant pour du cinéma d'animation, Les Bad Guys rentre dans les clous, mais son énergie est plus que communicative!!