Après La beauté du diable, René Clair et Gérard Philippe remettent ça sur le registre du rêve. Un jeune homme, prof de musique, essaie de fuir sa vie morose en vivant des rêves exotiques et au passage voir l'amour de sa vie, interprétée par Gina Lollobrigida (déjà avec Gérard Philippe dans Fanfan la tulipe).
Le rêve au cinéma est un thème très intéressant ; on peut penser à La rose pourpre du Caire, Cinéman (!), et bien entendu le chef d'oeuvre surréaliste qui est Peter Ibbetson. Peut-être est-ce en comparaison du film d'Hathaway, mais j'avoue avoir été un peu déçu par le film.
Le jeu outré de Gérard Philippe n'a pas arrangé les choses, mais l'histoire ne m'a pas accroché outre mesure, mais le plus surprenant, c'est que je ne me l'explique pas.
Par contre, je retiens les décors extrêmement soignés, ainsi que les belles transitions entre le rêve et la réalité.
Les réserves que j'ai sur le film ne retirent pas mon admiration pour René Clair, mais pour moi, j'ai la sensation d'être passé à côté. Ca arrive...