Les Bonnes Étoiles narre l'arrivée tout en péripétie du nourrisson Woo-sung dans la vie.
D'abord abandonné dans une baby-box et aussitôt récupéré par sa mère auprès de maladroits trafiquants, le nourrisson arpentera à leurs côtés les routes de la Corée du Sud à la recherche d'un couple acquéreur. Ainsi un road-trip s'improvise où chaque personnage se questionnera et évoluera.
D'un casting composé de sacrées bonnes étoiles, d'une réalisation impeccable et d'une histoire assez atypique, le film du japonais Hirokazu Kore-eda souffre de sa narration. D'une durée de 2h10, le film aurait pu être réduit d'une bonne demie-heure. Les scènes tirent souvent trop en longueur et la structure du film se répète trop. Voyage - Questionnement - Étape - Entretien avec un nouveau couple candidat à l'adoption - Voyage. Enfin, un dénouement plus que brouillon laisse le sentiment d'une histoire qui ne savait où s'achever.
Si l'éventail des sentiments déployé par l'ensemble des personnages qui forment une drôle et touchante famille de fortune permet de jolies scènes, on ne peut que regretter une chute presque systématique dans une certaine mièvrerie.