Le feu : production d'une flamme et la dégradation visible d'un corps
2 frères, une banlieue ouvrière américaine, de la soudure et de la guerre, des guns et de la chasse. Les Brasiers de la Colère avait des arguments à revendre et des points forts.
Le pitch est déjà vu, une critique sociale sur la société américaine, un frère traumatisé par la guerre et blabla.
Mais le film s'appuie sur quelques plans très efficaces, des dialogues plutôt bien écrit, un casting solide malgré le fait que le couple Bale-Affleck n'est pas vraiment cohérent à mon gout. Il ne font pas frère. Harrelson en revanche envoie du lourd en mec des montagnes paumé et drogué. William Dafoe et Christian Bale derrière livrent de belles prestations qui apportent de bons points au film.
Le rythme est lent, pesant, l'ambiance est lourde mais on ne s'ennuie jamais. Personnellement je n'ai jamais pas vu le temps passé tellement on sent la tension tout au long du film. Christian Bale adepte de la transformation physique en réalise encore une (petite certes) et donne une belle envergure au film.
La BO est aussi sympathique et colle parfaitement à l'ambiance du film.
Mais sinon, le film n'est pas inoubliable, très classique, convenu, vu et revu mais la qualité du casting et des scènes bien senties notamment les combats violents font que ce film est un bon film.