Vingt-cinq ans après leur séjour au ski, les Bronzés sont de retour, en Sardaigne, où l'un d'eux, Thierry Lhermitte, gère un club de vacances.
Si les retrouvailles entre eux sont assez fraiches, parce que la camaraderie n'est plus, celles qui marquent le retour des Bronzés au cinéma, se justifient pleinement, au moins au début de la comédie... Caustiques, Patrice Leconte et ses interprètes se réapproprient le ton et l'esprit des Bronzés jeunes. Ils montrent une réelle efficacité à ressusciter, en quelques mots et quelques séquences, le caractère de chacun. Les rides en plus évidemment.
Le début de la comédie est plaisant par son habileté à reproduire ce qui faisait autrefois la spécificité des Bronzés: des portraits corrosifs de français moyens en vacances, une dialectique de la franchouillardise alimentée par des dialogues incisifs. Malheureusement, sans toutefois démériter complètement, le film se délite petit à petit, suivant un scénario et une suite d'incidents plutôt artificiels dans lesquels les personnages semblent avoir moins de talent, de raisons d'être, que jadis.