Sometimes, the hunter becomes the hunted
Un américain chasseur de gros gibier est le seul survivant du naufrage de son navire sur les récifs d'une île mystérieuse. Le comte Zaroff, propriétaire de l'île, l'accueille chaleureusement dans son manoir. Il s'avère que Zaroff est un passionné de chasse ... à l'homme.
La même ambiance que les contemporains King Kong (qui fut tourné en même temps par la même équipe, et dans la même fausse jungle d'ailleurs) et Tarzan, avec l'horreur des têtes trophées de chasse en plus (particulièrement flippant pour un film de l'époque). Un métrage un brin trop court par rapport aux standards actuels mais qui en relate assez pour tenir en haleine, un naufrage bien fichu pour l'époque, un méchant goûtu (un cabotinage royal et halluciné de Leslie Banks, assorti d'un faux accent à faire se gondoler vos amis russophones et accompagné d'un cosaque au sourire qui tue) qui mérite largement une place au panthéon des plus grands détraqués diaboliques, le héros débrouillard classique et, last but not least, sans doute la plus désirable des actrices américaines avant que le Motion Picture Production Code n'appose sa chape de plomb puritaine : Fay Wray.