Parti au Népal à recherche de son père, Olivier fait la connaissance de Jane, dont il tombe amoureux. Il fera tout pour la sortir de l'enfer de la drogue. Scénarisé par Barjavel, qui en fit ensuite un livre, Les chemins de Katmandou est l'expression d'un Cayatte moraliste sur le phénomène hippie de l'époque, et son recours aux paradis artificiels, sans aucune velléité d'en comprendre les motivations. Même propos sur l'Inde et le Népal qui ne servent que de décor à une histoire plutôt bâclée jusque dans sa mise en scène. L'interprétation n'est pas non plus à louer, malgré la beauté de Jane Birkin, Gainsbourg, en particulier, se singularisant par un jeu sommaire. On est toutefois heureux de voir Elsa Martinelli, Pascale Audret et même Arlene Dahl. Le film reste une curiosité et un témoignage sur l'année d'après 68, avec une jeunesse déçue de la révolution et que les plus vieux (comme Cayatte) mettent en garde contre les tentations de certaines substances.