Couvrez ce Saint Seiya que l'on ne saurait voir

Que reste-t-il de l'animé qui a fait vibrer notre jeunesse, nous a ému, transporté, éveillé au septième sens, nous a gardés enfermés même par beau temps les mercredis après-midi, nous a même valu quelques punitions, une fois passé à la moulinette impitoyable d'Hollywood, et investi d'une dimension charnelle supplémentaire ?

Pas grand chose, il est vrai, à tel point que durant les trois quart du film, le spectateur perplexe aura l'impression de regarder autre chose, vaguement familier mais cheap, convenu, en un mot : américain, comme une énième Origin Story de super héros DC mais avec le budget d'un épisode d'Iron Fist.

Parce qu'il faut les voir pour (ne pas) y croire, ces CGI d'un autre temps, dès les premières secondes de film avec ce hideux combat entre un Sagittaire et un Capricorne comme échappés tout droit d'une cinématique PS3 d'entrée de gamme, ou cette course-poursuite en voiture qui aurait été plus crédible en pâte à modeler animée par Ray Harryhausen ou Henry Selick. Un voyage dans le temps de vingt ans en arrière, avec en prime quelques unes des pires incrustations sur fond vert auxquelles il nous ait été donné d'assister, à tel point qu'on se demande si elles n'ont pas été effectuées sous Paint ou sous Windows Movie Maker.

Tout comme on retrouve avec un soupir de lassitude ces fameux ralentis cache-misère dans les scènes de combat qui caractérisent toutes les productions d'action petit budget de ces dernières années.

Le ton est donné, il faudra en prendre son parti : avec ses dix acteurs en tout au compteur, Knights of the Zodiac est un film fauché, à tel point qu'on adhérera d'autant plus aisément aux rumeurs selon lesquelles les 60 millions de budget annoncé ont été répartis sur les trois premiers films (sur six de suicidairement prévus).

Et à l'opposé, contre toute attente, pour peu qu'on soit sensible à ce genre de considérations esthétiques, on est frappé à la vitesse du son par la sophistication relative de certains plans, joliment composés, joliment éclairés, témoignant d'une non moins relative recherche visuelle là où d'autres se seraient contenté de "filmer comme ça vient" et de vite retourner dans sa caravane pour y regarder du porno aux frais de la Toei. De la même façon et en prolongement, cette mythologie réécrite ne manque pas d'intérêt, toute proportions gardées, en cela qu'elle propose quelques bonnes (petites) idées narratives, qui auraient certes gagné à être davantage exploitées mais qui n'en ont pas moins le mérite d'exister, et de donner un peu (plus) de sens à une intrigue qui n'en a jamais vraiment eu.

Oh ça, bien sûr, sans surprise, on est loin, très loin, à plusieurs continents et fossés culturels des prémices du manga originel. Nous sommes aux USA. Il faut des flingues, il faut des explosions. Il faut des méchantes multinationales occultes. Ce serait trop dépaysant, sinon. Et cependant, ce nouveau point de départ, basé sur l'animé Netflix, ne manque pas de pertinence en cela que s'il n'a rien de bien original, il est autrement plus crédible que celui de l’œuvre dont le film aurait censément dû s'inspirer.

Mais si, allez, tenez. Ouvrons une parenthèse. Voyons combien de temps il nous est possible de tenir avant de ne pas seulement suspendre l'incrédulité, mais la laisser se pendre elle-même toute seule à son abonnement à Animeland : Saint Seiya, le manga, commence donc par un vieux monsieur barbu qui se tape 100 femmes en état de procréer en un peu plus d'un an, c'est-à-dire plus que moi en toute une vie, et qui arrive à avoir un enfant de chaque sans se faire gauler par les autres (le mec sait gérer un agenda Google) ni qu'on finisse par inaugurer un pavillon d’obstétrique à son nom. Là, déjà, niveau plausibilité, ça démarre fort. Alors quand ensuite, il décide d'envoyer ses propres gamins, âgés de même pas dix ans, dans des camps d'entraînement paramilitaires, sans que les services sociaux n'y trouvent à redire, la pilule commence à être difficile à avaler (comme auraient pu le dire elles-même les conquêtes de papy Mitsumasa). Mais ce n'est encore que le début de la fête du slip scénaristique puisque sur ces cent enfants, seule une dizaine revient en vie. Pensez-vous que papy Mitsumasa serait inquiété par la justice ? Que nenni, au contraire : il décide de fêter ces retrouvailles en créant une émission de télé-réalité diffusée à l'échelle nationale, peut-être mondiale, à heure de grande écoute, dans laquelle il fait s'affronter à mort les quelques survivants (sans que, là encore, ni la justice, ni les services sociaux n'aient d'objection à formuler). Lesquels survivants, au moment où l'intrigue démarre, n'ont que treize ans (à part le badass Ikki qui en a quinze, houlala, il y en a de la maturité dans ces deux ans de plus, il aura le Brevet à passer à la fin de l'année !). Soit l'âge de Daniel Radcliff dans Harry Potter et la Chambre des Secrets. Et alors permettez que j'insiste sur ce point. Prenez le Daniel Radcliff et le Ruppert Grint de la Chambre des Secrets (pas Emma Watson, parce qu'il faudrait lui coller un masque, et elle ne se laisserait pas faire), imaginez-les avec un serre-tête, des épaulettes, une ceinture et des genouillères (parce que c'est à ça que se réduisent les premières armures du manga, avant que les assistants de Kurumada aient le bon goût de "s'inspirer" très fort - comme on dit sur Aliexpress - de celles de l'animé, pourtant créées initialement pour vendre des jouets), et vous aurez une idée assez nette de ce qu'aurait été une adaptation fidèle du matériau d'origine (demandez à Midjourney ce que ça donnerait,, au pire. Je suis convaincu qu'il a été créé pour ça). La prochaine fois que vous passez à côté de la cour de récré d'un collège, n'oubliez pas : tous ces petits chérubins pas fichus d'aligner une addition sans calculatrice pourraient être en train de se meuler la face à coups de météores. ça pousse à réfléchir.

Mais revenons à nos chevaliers du mouton. Le but de ce tournois est simple : remporter l'armure d'or. Sauf qu'en réalité, PLOT TWIST, il s'agit d'un piège destiné à faire sortir de l'ombre les forces du mal et alors pour le coup, on peut dire que ça a fonctionné, à un tout petit détail près : c'est vrai que quand tu n'as que dix mômes encore vivants pour protéger ta déesse de fille adoptive, et que tu sais que quelqu'un veut voler ta seule chance d'y parvenir efficacement, faire s'affronter à mort ceux qui étaient ton seul espoir d'empêcher le vol en question, c'était la garantie que ceux-ci ne soient plus en état d'empêcher quoi que ce soit le moment venu, mais las. Nul n'est parfait. On ne peut pas être un génie absolu de la drague et un stratège hors pair (aussi dira-t-on que papy Mitsumasa n'était pas un stratège, hors paires. Mais je me comprends) (ou "or père", ça marche aussi). Bref. On l'aura compris, tout ça pour dire que la nostalgie, c'est bien joli, que nous avons grandi avec notre amour pour cet animé, à juste titre, et je ne fais pas exception, mais que grandir implique de savoir apprécier, toujours, sans oeillères ni plus être dupe.

Non content de se réduire la plupart du temps à une suite d'affrontements en file indienne comme dans le pire du pire des jeux de versus fighting oldschool (nombreux sont ceux aujourd'hui qui ont une intrigue infiniment plus complexe, riche et diversifiée que Saint Seiya : Guilty Gear, Blazblue, Under Night, King of Fighters...), ce qui ne saurait être suffisant à nourrir un film digne de ce nom, lequel a besoin de péripéties pour sous-tendre sa structure, le manga aligne joyeusement les erreurs de chronologie, les incohérences, les rétropédalages, les références mythologiques mal digérées, et parfois erronées, dans une bande dessinée où les affrontements se réduisent systématiquement à un personnage en double page, le point statiquement tendu ou levé vers le ciel, en train de crier le nom de son attaque, des fois que ça aurait une utilité quelconque (est-ce que la technique ne fonctionnerait pas si on ne criait pas son nom ? Est-ce par courtoisie, pour prévenir l'adversaire, qu'il sache à quoi se préparer ?), tout ça parce que l'auteur n'a pas les capacités graphiques en général, et pour dessiner une chorégraphie d'affrontement en particulier.

Ce même auteur qui nous annonce d'emblée, par conférence de presse interposée, que de tous temps, les Chevaliers ont été inextricablement liés à l'histoire du monde (si Napoléon a été vaincu, nous annonce-t-il, c'est grâce à eux. Par contre ils avaient piscine pendant les guerres mondiales), tout ça pour qu'ensuite, ceux-ci ne se battent plus qu'en marge dudit monde, en autistes, sans plus aucun lien avec la réalité ni les institutions en place : tout au plus l'animé risque-t-il quelques timides incursions dans ce domaine avec les Chevaliers Fantômes, ou les Chevaliers d'Acier, histoire de contextualiser un peu une intrigue-prétexte qui, sans cela, aurait pu se dérouler à l'identique à n'importe quelle époque et dans n'importe quel univers. Mais ces tentatives ne font pas long feu.

Tout le contraire du film de Baginski qui, à l'instar de la série Netflix qu'il désinfantilise, propose une approche "réaliste" de ce que donnerait l'irruption de tels Chevaliers dans le quotidien blasé de l'humanité. Bien sûr, que nous essayerions de nous approprier ce pouvoir, bien sûr que nous l’étudierions, bien sûr que nous nous efforcerions de le comprendre pour l'exploiter, le dupliquer, le mettre à notre portée, bien sûr que nous le craindrions et serions-nous prêts à lui déclarer la guerre au moindre signe d'hostilité. Comme dans Saint Seiya G et Saint Seiya G Assassins, les gouvernements tenteraient de s'attirer les faveurs de ces combattants, voire du Sanctuaire, et de les employer pour poursuivre leurs desseins, éviter certaines crises ou maintenir le pouvoir en place, et ce serait passionnant à raconter, du reste, sous la houlette d'un vrai scénariste. A aucun moment le premier réflexe de l'humanité serait de donner ces armures à des préadolescents pour une émission de téléréalité. Encore que. A l'ère de Tik Tok, peut-être, tout est possible...

Alors effectivement, cette nouvelle approche n'a rien d'original en soi, mais elle a un autre mérite, celui de sonner plus juste, toutes proportions gardées, en regard de quoi ne pourra-t-on que regretter par anticipation l'approche semble-t-il plus fidèle envisagée pour les suites des évènements (si tant est qu'elles voient plus le jour que Shiryu).

Ajoutons à cela un casting globalement réussi (notamment un Seiya parfait, qui nous fait regretter que l'humanité ait inventé les vêtements lorsqu'on le découvre torse nu en fin de métrage - oups, spoiler -, un Sean Bean qui prend plaisir à cabotiner, un Dacascos au sommet de son charisme - le vrai héros du film, c'est lui -, un Nick Stahl à contre-emploi et même une Famke Janssen pas aussi mauvaise qu'on le prétend, seul Nero faisant vraiment tâche dans ce très correct paysage, avec ou sans armure), une écriture sans génie, mais pas honteuse non plus (quelques facilités grossières ici et là mais pas plus que dans un Marvel ou un DC), avec de vrais dialogues et même quelques scènes intimistes minimales, certes, mais qui se font trop rares dans ce type de divertissements, des chorégraphies de combat très artificielles, mais souvent agréables à regarder, aériennes et fluides, à la frontière de la danse (ce dont le film s'amuse d'ailleurs ouvertement) pour peu qu'on arrive à les prendre au sérieux. Et en même temps, rappelons-le, c'était ça ou respecter l'oeuvre, prendre la pause, tendre le poing vers l'avant, crier le nom de l'attaque et... ne pas bouger. Problème auquel s'étaient déjà heurté les adaptations en jeu vidéo, pour le four que l'on sait.

A tel point que paradoxalement, c'est dans les rares moments où le film entend se montrer fidèle à l'animé que la sauce ne prend plus : Madison Iseman est crédible en Sienna, mais plus vraiment en Athéna, avec cette abominable perruque mauve du Macumba et cette tenue de déesse Leaderprice, Marin "en vrai" fiche les jetons, dévoilant un nouveau type d'uncanny valley aussi perturbant que ses grands frères, les attaques pyrotechniques n'ont aucun impact visuel du fait de leur statisme, le scénario originel prête à grincer des dents tant il fait un peu tache dans ce cadre réaliste, les armures (pas forcément désagréables à l'oeil, si on fait abstraction du bol à salade que le Chevalier Phénix porte sur la tête, et qui rappellera les heures sombres de celle de Lancelot dans le film de Kaamelott) peinent à convaincre, mais moins pour leur design somme toute bien pensé (à quelques détails près, donc, et exception faite des chevaliers noirs, aussi loupés que chez Netflix) que pour la façon drastique dont elles limitent les mouvements. Rappelons au passage que non, quoi que croient les fans forcenés, les armures originelles n'auraient pas mieux fonctionné à l'écran, loin s'en faut : entre leurs couleurs power-rangersiennes et leurs aberrations de designs, qui les rendent plus dangereuses que protectrices pour ceux qui les portent (dans certaines armures du manga, les protagonistes ne pourraient même pas s'asseoir sans que leur ornement de ceinture leur perfore l'estomac, c'est ballot), il y a de quoi hausser le sourcil, quand elles ne se réduisent pas à une tenue de GRS moins couvrante encore qu'un déguisement la Foir'Fouille (oui, Kurumada a justifié la chose a posteriori, mais j'ai l'outrecuidance d'y voir moins du génie scénaristique que du damage control). Final Fantasy VII Remake nous l'a récemment prouvé par l'exemple : même si je serais le premier client d'une adaptation fidèle du manga, avec des enfants de treize ans qui se tirent la bourre dans des armures en polystyrène, réalisée par Robert Rodriguez ou Wes Anderson, tout ce qui fonctionne dans un cadre stylisé ne fonctionne pas nécessairement dans un cadre réaliste, loin s'en faut.

Aussi ce Knights of the Zodiac s'en tire-t-il à mon sens avec les honneurs, en cela que contrairement à Dragon Ball Evolution, avec lequel il n'a absolument rien en commun (si ce n'est le budget, peut-être), il a été réalisé avec coeur. Et si je ne me faisais aucune illusion quant à sa qualité filmique, convaincu que j'étais d'aller voir (au mieux) un film d'action médiocre tapant à 5 ou 6, j'ai plutôt été agréablement surpris de passer un bon moment, et d'être prêt à le revoir ultérieurement sans déplaisir. D'où ce 7 un brin généreux.

Dommage que la musique, sans être catastrophique, soit si tristement oubliable, à quelques notes familières prêt.

Alors Knights of the Zodiac, le film, une hérésie ?

Sans doute, pour le fan forcené.

Pour les autres : un petit blockbuster fauché mais plutôt bien filmé, en compagnie duquel on passe un bon moment pour peu qu'on puisse fermer les yeux sur les errements des CGI et la trahison de l’œuvre d'origine.

Trahison qui n'est d'ailleurs ni la première, ni la dernière subie par la licence, puisque tant qu'à parler d'hérésie, rappelons que les fans forcenés ont accepté sans trop rechigner un Next Dimension grotesque, tant visuellement que narrativement, dont le lion (je veux dire : un vrai lion) en armure d'or n'est pas la moindre abomination (je veux un spin-off dans lequel on le voit la gagner, puis la revêtir), le film hystérique en CGI de MMO corréen free-to-play, les animés Saint Seiya Omega et Soul of Gold (dont il a fallu redessiner des pans entiers après-coup pour les éditions Bluray), ou encore le manga Dark Wing, dans lequel un ado se réincarne en spectre d'Hadès badass tout en allant au lycée, ou encore les comédies musicales japonaises, qui vous assassineront les yeux et les oreilles mieux encore que n'importe quelle production Luc Plamondon ( https://www.youtube.com/watch?v=n7mkuA7cJgw ) (de rien. J'aime rendre sévice).

Enfin et à titre de conclusion (un brin sévère, mais juste), on ne m'enlèvera pas de l'idée que la raison du succès de l'animé ne tient pas à l’œuvre d'origine, qui n'est somme toute qu'un énième Shonen de baston sentai parmi d'autres, un peu plus nekketsu que la moyenne, mais aux talents conjugués de quatre géants de l'animation japonaise : les chara-designer Shingo Araki et Michi Himeno, le réalisateur Shigeyasu Yamauchi et le compositeur Seiji Yokahama, sans lesquels la série n'aurait sans doute été qu'une coquille vide, dénuée de rythme, d'emphase et d'impact visuel, comme l'a été Fuma no Kojiro en amont et comme a pu l'être Bt'X par la suite, ou les adaptation d'Hadès Inferno ou Elysion (et même Hadès Sanctuary, déjà, accuse un sérieux manque d'ampleur comparé à Poséidon, pourtant la plus faible des parties de la série d'origine). Et c'est la raison pour laquelle Saint Seiya est inadaptable : parce que ce qui fait sa valeur profonde, et ce qui lui vaut cette aura mythique, quasi-intemporelle, ce qui nous pousse à fermer les yeux sur ses nombreuses imperfections, ne tient pas à ce que l'oeuvre est, ou fut, mais à ce qu'en ont fait des artistes d'exception. Il n'est d'ailleurs sans doute pas anodin si hors du Japon, la partie Asgard est la préférée de nombreux fans, alors que Kurumada n'y a pas participé du tout (à peine est-ce si un court récit consacré à Hyoga a planté sommairement le cadre).

En conséquence de quoi ce film était-il voué à l'échec, ne pouvant exploiter de la licence que ses aspects les plus anecdotiques. Qu'il soit une demi-réussite, dans ces conditions, qui plus est en 2023 et sachant qu'il a coûté entre 50 et 15 fois moins cher que les Anneaux de Pouvoir (dont on a défendu les abominations adaptatives en disant, je cite "non mais si c'est pour faire la même chose que dans le bouquin, autant relire le bouquin, alors"), tient du providentiel, et vaut bien un peu d'indulgence.

En substance : un film mal aimé pour quelques bonnes raisons, et beaucoup (trop) de mauvaises, et qui trouvera à coup sûr son public en streaming ou en Bluray. Public qui se surprendra à le trouver, "moins pire qu'il ne l'imaginait", et plutôt agréable, même si visuellement daté.

Les fans forcenés, eux, pourront toujours faire comme Shiryu face à Perseus Algol. Ils n'en apprécieront que mieux les prochains Transformers, Marvel et Fast and Furious. C'est donc cela, le Septième Sens ?

Liehd
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le 29 mai 2023

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