« Tiens donc ! V'là ti pas qu'un nouveau studio d'animation pointe le bout de son nez ! Super ! L'occasion d'enrichir un genre cinématographique déjà bien formaté ! » ...Enfin, du moins c'est ce qu'on aurait aimé se dire !
En fait, ces chimpanzés en plastique sont juste des singes dressés pour piquer ingratement les porte-feuilles dans les poches des pauvres gens !
Premier larcin réussi : être parvenu à cacher dans la bande-annonce ces drôles de bestioles bariolées ô combien laides et horripilantes ; ce méchant ridicule ; cette planète aussi détaillée que la tête d'un Lego ; et ces décors inspirés par la dernière gamme de Stabilo...
Et c’est sûr : ils sont vraiment les champions toutes catégories ces chimpanzés !
Car en plus de battre des records de laideur, ils parviennent à sonder des dimensions encore inexplorées du vide intersidéral en termes d'intrigue et de dialogue ! On vient manger à tous les râteliers ! On touche à tout ce qui s’est fait dernièrement en animation, espérant ainsi satisfaire tout le monde. Mais aux vues du résultat, on se demande vraiment d’où a pu partir le projet.
Faute d’inspiration, chacun à dû mettre une idée dans un chapeau et on a mélangé le tout : « Alors on a : des chimpanzés… l’espace… des télétubbies… des haricots qui sautent… des raies-mantas violettes et… un homme-téton qui s’allume dans la nuit ?!?
– Bon, y’a de quoi faire les gars, mais faudra combler les vides avec des dialogues sans fond et horripilants, sinon ça va se voir qu’on débarque sur le marché seulement pour se faire du fric ».
Manque de pot pour ces p’tits gars de chez Vanguard Animation : non seulement ça crève les yeux qu’ils viennent pour détrousser la veuve et l’orphelin, mais le vrai manque de pot, il est pour le spectateur qui ne s’en rend compte qu’une fois sorti de la salle !
En tout cas, c’est Pixar qui peut dormir sur ses deux oreilles…