Un shérif est tué dans un bar par un apache. Des hommes vont partir sur les traces de l'indien. Pour eux le seul fait qu'il soit indien suffit à prouver sa culpabilité. Ils ne cherchent pas plus loin que ça, et surtout pas à savoir pourquoi l'homme à tiré. Il faut dire que ces hommes sont d'anciens sudistes. Pour la majorité de ces gars il n'y a qu'un homme qui a de la valeur, le blanc. Pourtant dans ce lot de traqueurs se trouve des tueurs et des violeurs. Être une belle ordure n'a strictement rien à voir avec une quelconque couleur de peau, elle dépend de l'homme. Micheal Winner parle de ce racisme sommaire qui fait partie intégrante de certains américains. Le film a un fond, mais il reste dans la catégorie des séries b. Le parcours est toujours le même et on regrette qu'il ne sorte jamais des sentiers battus. Ça n'est pas super passionnant, ni affreusement mauvais. C'est déjà vu et déjà fait de trop nombreuses fois. Les raccords ne sont pas très bons, ainsi on passe d'un scène à l'autre d'un grand soleil à un ciel fortement nuageux. Le film vaut tout de même le coup d’œil pour voir Charles Bronson dans une tenue franchement singulière, l'acteur n'est vêtu que d'une peau de bête et de très grandes bottes ce qui lui donne une allure assez étrange.