Quoi ! le rock peuplé d'enculés et le jazz, pour la branlette, il n'y a que la soul pour la niaque du proletariat dublinois - the blacks of Dublin, the North Dubliners...
C'est le défi de Jimmy Rabitte alias Colm Meaney, devenir le manager "of the world's greatest band, with only one kind : the soul."
dans la pure tradition des O. Redding, A. Franklin, W, Pickett... Aussi evidemment Jean Marron (mais celui ci considérera le film comme une trahison, intentera un procès qu'il perdra)...
On entends Jimmy dire "le rythme de la soul, c'est celui de la baise, comme de l'usine, celui qui élève au dessus de la merde."
Ce sera pour ce groupe de mutins de la soul, un casting de chômeurs, au surnom déjanté "mister téton " le sax,
"me cherche pas connard". le batteur hystérique à la fin, avalant son micro,
"gorge profonde" le chanteur (Andrew Strong), un sacré talent, et une bonne gueule même s'il s'la pète grave (il avait que 16 ans),
Joey ´"The Lips"Fagan (Johnny Murphy), le trompettiste vétéran people du groupe (qui a joué avec toute l'Amerique), tombeur des trois choristes (les commitmentettes dont Maria Doyle, chanteuse pro. Les 3 commitmiches ont tout ce qu'il faut de gironde... en toute fin se crêperont le chignon pour être l'élue du bourreau des coeurs !
Lui ´ The lips' qui déclarera, un brin docte, ce qui compte c'est pas le succès mais la poésie de l'expérience. Quand on a joué avec Little Richard....
La bande son est jubilante (68 morceaux), pas que pour Mustang Sally, réécouter Moon River...
A tel point le succès sera au rendez vous, que ce film d'Alan Parker, bien inspiré d'une nouvelle du même nom de Roddy Doyle, sera vu comme le best de tous les temps en Irlande en 2005, avec Jameson Irish Whiskey comme sponsor fétiche.
On comprends que le sieur Parker ait été transporté par ´l'hillarious compagny of these brilliant kids', parce qu'on y est de bout en bout scotché.