Quelle faste, quelle imagination, quelle scénographie! Tout cela a des relents de magie, de féerie, de créativité, propre au génie d'Hoffman et de ses contes fantastiques inspirés de la pure tradition gothique, mais ce triptique enchanté de femmes inspirées est un chef d'oeuvre audiovisuel également ! Tous les plans, sont d'une richesse inouïe, où l’œil avisé aurait envie de tout graver au plus profond de sa mémoire, c'est une oeuvre inspirante où l'artiste Baudelairien et Shakespearien pourront trouver matière à créer! Un puits de chants "Divins" ("Du vin, Divin ! " entends-t-on tout au long de l'opéra! Appel direct au Dieu du Vin, Dyonisos; au Bacchus romain aussi).
Ceci dit, le dernier plan du film se finit sur le macaron "made in England": je n'ai pas l'habitude d'encenser le "génie anglais" que je trouve d'une façon général trop propice à la critique, mais cette fois ci ils peuvent s'enorgueillir d'avoir pondu ce chef d'oeuvre ! Oui, on peut se lâcher, on peut sortir les superlatifs et les dithyrambes à profusion, puisque c'est tout l'opéra qui suit cet excès de la vie : partout des diamants, des masques, des décors changeants, de la peinture, du maquillage dell'Ardesque, des robes scintillantes, des repas fastueux, du chant, du chant, de l'amour évidemment, un tourbillon à l'entrainement des sens, où le philosophe en perdrait sa sainte raison !
Platon avait trouver un terme très synthétique pour parler "du bon, du beau" notions que l'on aime a découdre en philo, eh bien, arrêtons de philosopher et contemplons ce chef d'oeuvre vivant, voici le Kalos Kagathos retrouvé!
Il y