Une Lilith Désopilante.

Deuxième film de la crypte, coécrit par Zemeckis, produit et réalisé par Gilbert Adler en numérique sphérique Panavision avec un budget minuscule, "La Reine des Vampires" commence par des décors somptueux et la recherche d'un trésor qui ramène au mythe de Lilith. Cependant, le film souffre d'un scénario peu cohérent et prévisible, centrant l'intrigue sur une vampire ressuscitée dirigeant un bordel clandestin. Les personnages, malgré les efforts de Dennis Miller et Angie Everhart, restent plats et peu attachants, tandis que les dialogues sont clichés.

La violence vulgaire des créatures déclenche une investigation déjantée, essayant de boucler l'intrigue avec les mêmes détails désespérants. La satire burlesque prévisible, agrémentée d'une couche d'érotisme, fait traîner les événements, libérant l'action lors d'un fade dénouement. La direction de Gilbert Adler est décevante, oscillant entre le kitsch et le grotesque sans jamais trouver le juste équilibre. Les effets spéciaux, censés apporter une touche de terreur, sont souvent risibles et dépassés, tandis que les créatures vampiriques semblent ridicules et mal conçues.

"La Reine des Vampires" n'exploite pas le potentiel de son concept et laisse les spectateurs avec un goût amer. Les éléments narratifs prometteurs sont noyés dans une exécution médiocre et une réalisation sans éclat. Ce film est un exemple parfait de ce qui peut mal tourner lorsque les fondamentaux du genre ne sont pas respectés. En recyclant des clichés éculés sans apporter de nouveauté, "La Reine des Vampires" s'avère être une déception, même pour les fans les plus fervents des "Contes de la Crypte".

Entrées Salles Usa : env. 1.320.000.

> https://youtu.be/xBJQZWoxHWg