"Je pédale comme une laitue et je suis frais sans effort !"
Et si Bourvil et Robert Hirsch se révélaient être des cracks du vélocipède ? Pour sauver son invention, l’ancêtre de notre bicyclette moderne, Jules Auguste Duroc a bien l’intention de participer, mais surtout de promouvoir son œuvre pour espérer rembourser ses dettes !
Le film démarre par une introduction muette de génie. Les mimiques de Bourvil n’ont rien perdu de leur potentiel comique. De manière générale, « Les cracks » est assez amusant. On y rit beaucoup et ne voit pas le temps passer. C’est un bon bol d’air frais en plein cœur d’une belle France verdoyante.
Le Tour de France et ses cyclistes dopés font bien pâle figure comparé aux participants de la course Paris-San Remo !
Les acteurs sont tous à fond dans leur jeu. Chacun joue son rôle comme s’il jouait dans un film muet. C’est là l’une des sources principales de l’humour du film, le fait que cela soit surjoué comme une vieille comédie en noir et blanc. La performance de Robert Hirsch est un délice. L’acteur est son personnage, il le vit à 200%. Avec son allure parfois guindée, parfois délirante, Léon Charles Mulot est un hilarant modèle de burlesque. Le personnage de Bourvil est également drôle avec son fort sens de la provocation.
Globalement, ce film ne semble pas être très apprécié. Pourtant, il est vraiment amusant. J’ai passé un très bon moment devant « Les cracks ».