Alors que la guerre de Sécession a pris fin avec la victoire des Nordiste, un capitaine Sudiste ne l'entend pas de cette oreille et avec l'aide de ses trois fils ainsi que sa maitresse, il va voler une importante somme d'argent à un convoi, de sorte à pouvoir relancer une guerre.
Sans doute le western le plus méconnu de Sergio Corbucci, coincé entre Django et Le grand silence, Les cruels souffre sans nul doute de la comparaison entre ces deux grands films. Car, pour une très bonne mise en scène, ainsi qu'un final ô combien sanglant, ce western encensé par Quentin Tarantino (qui en reprendra plusieurs musiques pour Django Unchained) souffre d'un terrible manque de rythme, qui aurait pu être resserré alors qu'il ne dure déjà que 90 minutes.
Le film est clairement dans la mouvance western spaghetti des années 1960 et pour l'anecdote, il s'agit du remake d'une précédente production d'Albert Brand où Joseph Cotten, qui joue ici le général rebelle, était déjà présent. Par ailleurs, l'acteur ici n'est pas mauvais, bien qu'il en fasse parfois des caisses, mais le reste de la distribution, notamment ses trois fils, sont loin d'être du même tonneau. Par ailleurs, la musique est signée Ennio Morricone, mais ça n'empêche pas ce film, malgré quelques bons moments, d'être par moments un peu ennuyeux. Si on le compare en plus au Grand silence, c'est encore plus cruel. Coup de mou donc pour Corbucci, l'un des trois Sergio du Western italien...