A part la traduction française du titre qui selon moi n'est pas la plus judicieuse (elle donne l'impression que le film sera très...mièvre), tout est bon dans ce film.
Si vous ne connaissiez la réalisatrice que par son unique film actuellement disponible sur Netflix, La Forêt de Mogari, eh bien ne vous y fiez pas trop : ici, on sort de la forêt, et même s'il y a une personne âgée elle est plus communicative que le personnage de la Forêt de Mogari (bien que ce vieux monsieur soit aussi attachant, à sa façon).
Bref, si ce film réussit à ne pas être mièvre malgré 1. que ça parle de pâtisserie 2. que ça se passe au Japon au bord d'une allée de cerisiers, c'est parce que 3. ce film est triste.
Et, on aurait du mal à le croire au début, entre ces adolescentes à l'uniforme impeccable qui viennent glousser sur le banc de cet échoppe, et cette mamie qui vient presque minauder pour obtenir le job (oui, mettre sa main à son oreille en prennant la parole, j'appelle ça minauder), mais c'est un film assez épuré et mélancolique. Je ne vous dis pas pourquoi pour ne pas vous spoiler l'histoire.
En sortant, vous aurez envie de manger un dorayaki pour vous consoler.