Quelle beauté, quelle simplicité, quelle poésie mais quel supplice de lenteur. La durée du film y joue : 2h... Il y a beaucoup de longueurs excessives et de plans inutiles. Outre cela, Naomi Kawase arrive à parler d'un sujet banal en le rendant beau et unique. Une histoire de transmission, de confiance et de recherche personnelle. Evidemment la nature à son rôle à jouer (tout comme dans Still the water, son précédent film). Les cerisiers en fleurs sont d'une beauté exquise... Les personnages sont émouvants de pudeur et de sensibilité, ce qui manque au cinéma français à mon goût, où tout est calculé et schématisé.
Un supplice de lenteur certes mais un délice d'émotions.