Chaque réalisateur a un thème de prédilection. Quentin Tarantino aime les années 60 et les séries B qui lui ont fait aimé le cinéma par exemple.
Et si Rino Di Silvestro aimait les tensions sexuelles chez les femmes dans une prison ?
Parce que bon, deux films sur huit qui parlent d'un sujet aussi précis, c'est quand même très peu la coïncidence. Enfin bref...
Comme on peut le deviner avec le titre, à la manière de La Vie est Belle de Benigni on parle des camps de concentration. Mais contrairement à La Vie est Belle, on est face à un film un peu moins... poétique ?
Je me moque mais il faut reconnaître que contrairement aux trois premiers film du réalisateur, tout est mieux géré. L'ambiance est bien meilleure, le montage est pas mal et les acteurs ne sont pas si catastrophiques.
Je ne sais pas s'il respecte bien comment les camps étaient gérés à l'époque, mais je pense que la véracité historique du film est à remettre en cause. Mais si vous voulez du vrai, faut pas être intelligent pour savoir que c'est pas le bon film.
En bref, un film très agréable, qui n'a aucune autres prétentions que d'être un film que le réalisateur voulait faire. Comme les autres films de Di Silvestro, le film n'a pas grand intérêt mais à le mérite d'être techniquement bien au-dessus de ses précédents long-métrages.