Les pierres sentent bons la gravité du polystyrène
Le tout a beaucoup de cachet, un de ces charmes surannés qu'ont parfois les films de cette époque... On prend donc beaucoup de plaisir à revoir ce petit peplum signé Leone. A vrai dire, il n'était pas seul et il est étonnant de constater avec quelle facilité on peut reconnaître les plans de Leone des plans de Mario Bonnard... alors évidemment pour un film de 59, les explosions sont en mode feu d'artifice, et les pierres sentent bons la gravité du polystyrène, mais c'est justement tous cela qui provoque ce charme exceptionnel. les dernières scènes n'en demeurent pas moins bluffantes pour ces années et clôturent un vrai scénario plutôt bien ficelé sans être non plus à tomber. En bref un bon peplum, à savourer après avoir vu quelques autres classiques...