Crédité à la réalisation, Sergio Leone remplaça en réalité le metteur en scène initial, Mario Bonnard, tombé malade au cours du tournage, et dont il devait à l'origine être l'assistant. Ceci explique sans doute en partie le manque de personnalité du film, par rapport aux fameux westerns spaghetti où Leone sera beaucoup plus à l'aise.
Dans ce péplum, on suit un centurion de retour à Pompéi, enquêtant sur les agissements d'une bande de meurtriers pillant allègrement la région. L'intrigue est très classique mais divertissante, et se voit ponctuée de l'éruption du Vésuve (qui survient, comme par hasard, pile au bon moment pour nos héros...). Les acteurs incarnent les stéréotypes de l'époque, ce qui a son charme (Steve Reeves en soldat aux gros bras et au grand cœur, Christinne Kaufmann en demoiselle en détresse, Fernando Rey en traître repérable à 3 km). Cependant, les dialogues demeurent pauvres, voir risibles par moment. Heureusement, les décors et costumes sont de qualité, et les séquences de destruction finales sont sympathiques.