Les USA découvrent 20 ans d'écart. Une romcom qui ne restera pas dans les mémoires, tant elle enfile les clichés du genre comme des perles, jusqu'au final d'une niaiserie convenue. Entre Joey King qui en fait des caisses, Zac Efron qui se débat avec un personnage infernal (on comprend qu'il est narcissique, mais a-t-on besoin de le rappeler à chaque dialogue de sa part, à chaque scène ? On n'y croit pas, cette caricature ne nous convainc jamais), Nicole Kidman qui semble assez à l'aise (on est étonné de la voir dans ce rôle, et s'en sortir convenablement), et Kathy Bates qui doit avoir cinq minutes de temps d'écran (et encore...). Les vannes sont d'un niveau assez simplet, le timing de sortie sur Netflix est assez dommageable (c'est un téléfilm romantique de Noël...qui sort donc en plein mois de juin. Franchement, patientez six mois, et offrez-vous ce téléfilm romantique nunuche en décembre, c'est la période parfaite), le film est long (il aurait dû durer 1h30), le final plein de bons sentiments réserve Les Dessous de la famille à un public averti (et amateur) de niaiseries faciles. Seule vanne qui nous a fait esquisser un sourire (et encore : il faut avoir la réf') : quand Zac Effron et Nicole Kidman comparent respectivement les opérations esthétiques de leur menton et mains, en réponse aux "memes" qui sont apparus sur Efron (pour son menton très carré depuis The Iron Claw) et sur Nicole Kidman qui applaudit avec des doigts disproportionnés aux Oscars 2017. Voilà, c'était la seule séquence "Michel Jailaref" pas trop surlignée pour qu'on en rigole (car les vannes sur Die Hard, ça commence à être ringard, et "Miracle sur la 34è rue", on ne sait pas qui - à part nous, et quelques dingues de classiques - a vu ce film, et s'en rappelle suffisamment pour capter la vanne...). Attendez six mois, et casez ce film entre deux niaiseries (agréablement) régressives en décembre, avec un chocolat chaud sur les genoux.