Un an après Un chapeau de paille d'Italie, René Clair remet le couvert avec un autre Labiche. Cette fois, c'est un échec commercial sans appel. Primo, parce que l'argument est moins étoffé qu'Un chapeau de paille ; secundo, parce que le film sort au moment de l'avènement du parlant. Clair y fait pourtant montre d'inventivité dans son montage et sa technique, avec une utilisation sidérante du "split screen". Le cinéaste est au sommet de son art, comme le démontrera son premier film sonore, le brillantissime Sous les toits de Paris.