Deux femmes à l’extrême opposé l’une de l’autre :
Nicole Horner (Simone Signoret) : une blonde au visage carré et déterminé, aux cheveux courts, une femme forte, active, entreprenante ;
Christina Delassale (Vera Clouzot, la femme du réalisateur) : une brune au visage fin, aux cheveux nattés sagement accrochés dans le dos, timorée, craintive et frêle.
Et pourtant ces deux femmes ont un point commun qui les rassemble, elles partagent une même haine pour un homme dont l’une est l’épouse, Christina et l’autre la maîtresse, Nicole. Cet homme est violent, tyrannique, odieux.
L’intrigue commence à se dérouler selon un enchaînement prévisible, sans surprise. C’est bien joué et agréable à suivre. Puis tout à coup l’événement arrive, celui que l’on n’attend pas et là on est complètement perdus ! D’agréable à regarder, ça devient palpitant !
Cette histoire prend place dans les années 50 et dans le cadre de l’institution scolaire. C’est toujours un plaisir de voir cette époque au cinéma avec ses mœurs révolues, sa discipline scolaire, ses garnements et ses instituteurs.
La finale arrive enfin et tout prend sens. La surprise n’a pas été totale, je me rappelle que je l’avais envisagée comme une possibilité lorsque j’avais vu le film la première fois, mais elle est bien amenée. Le rebondissement ultime aussi.
Avec Les diaboliques, Henry Clouzot signe l’un de ses meilleurs films porté par un excellent casting. Un excellent moment cinématographique.