Les 12 salopards est un classique du film de guerre à grand spectacle.
Ce genre de film était à l'époque très prisé, et nous avons eu aussi la grande évasion, voir les canons de Navarone des films de guerre, mais surtout des formidables films d'action.
Les 12 salopards de Robert Aldrich est un vrai classique du genre, et pendant 2h20 le sepctacle est grandiose.
Et pourtant un film de guerre, n'est que trop rarement un film de détente, et c'est bien là, la gageure de ce style de spectacle.
Finalement, le concept est souvent le même mais ça marche.
Une pléiade de grands acteurs, une mission impossible, une mission suicide, une équipe de bras cassé, et à l'arrivée la réussite de la mission dans la douleur, avec beaucoup de pertes.
Le synopsis étant tellement souvent similaire qu'on peut se dire que c'est un peu facile, mais ça marche.
Pour nos 12 salopards, c'est aussi cette rencontre avec 12 repris de justice et leur chef Lee Marvin (un inoubliable Liberty Valance dans le western de John Ford) qui fait que le film est en plus d'un film d'action, un film divertissant.
Quelques scènes souriantes avec tout ces joyeux trublions, qui font du film une vraie réussite.
Quand on regarde la distribution, c'est hollywoodien et même plus, c'est une brochette de monstres et de très grands second rôles.
Oui il fallait bien qu'ils soient 12 et non 7 comme les samouraïs ou les mercenaires, encore moins 4 comme les mousquetaires.
Le film se veut attractif par son approche, avec au départ la formation, et l'adaptation des repris de justice à la discipline militaire.
Puis bien entendu, la confirmation qu'ils peuvent y arriver, avec une superbe passe d'arme en guise de test.
Enfin la mission finale, celle qui sera fatale à beaucoup mais qui aussi leur permettra à tous de partir la tête haute.
Les films de guerre ont ce coté sombre, car des hommes qui s'entretuent ça n'est jamais réjouissant.
Ce style de film à grand spectacle est un modèle de réalisation, et Robert Aldrich mène de main de maitre toutes cette distribution étoilée.
A voir et revoir, c'est souvent ce que je fais avec ces 12 salopards.