Les fatigants
Valeria Bruni-Tedeschi revient derrière la caméra pour le meilleur et pour le pire (surtout). Les estivants, présenté à la dernière Mostra de Venise, est une énième autofiction française où, sous...
le 21 janv. 2019
6 j'aime
3
Tous les protagonistes sont plus ou moins barrés, les situations sont dérangeantes sinon ubuesques, en particulier l'histoire de la rupture entre l'actrice-réalisatrice et son mari, qui dit des mots grotesques de la part de quelqu'un qui part faire sa vie avec une mannequin. Pas mal de "fausses" scènes avec le frère mort, comme si tout le monde pétait un câble et avait des allus. (-cinations, pas -mettes) Bref, malgré le charme du double langage français-italien, le film est un peu foutraque, à l'image de ses personnages. Tous semblent en effet plus ou moins hystériques, susceptibles jusqu'à la rupture, ce qui est une image de la vie certes, mais cependant assez loin d'un stoïcisme parfois salvateur, ici il n'y a pas de juste milieu, ça pète dans tous les sens, et au final c'est assez fatiguant. Heureusement qu'au début du film un texte nous informe sur la dureté de la rupture amoureuse, qui sera le fil conducteur du film, sinon même avec le recul j'aurais eu du mal à voir le message.
Le problème c'est que tous les personnages semblent être en mode rupture amoureuse, peut-être parce que la plupart sont âgés et que la mort est aussi une rupture ?
Créée
le 9 févr. 2019
Critique lue 892 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Les Estivants
Valeria Bruni-Tedeschi revient derrière la caméra pour le meilleur et pour le pire (surtout). Les estivants, présenté à la dernière Mostra de Venise, est une énième autofiction française où, sous...
le 21 janv. 2019
6 j'aime
3
L'excellent Bruno Raffaelli avait joué la pièce de Gorki 'Les Estivants ", à la Comédie Française dans une mise en scène de Gérard Desarthe. Il joue ici un personnage énigmatique, confident désespéré...
Par
le 1 déc. 2020
5 j'aime
9
Évidemment on pense à la Famille Bruni; on a la mère, les deux soeurs, le frère décédé, un PDG de droite façon Sarko et puis le lieu : Le Cap Nègre ? Une famille bourgeoise mais bohème, des artistes,...
Par
le 3 févr. 2019
5 j'aime
Du même critique
Parasite ne mérite certes pas tous les éloges qu'on a pu lui faire : l'accroche du film est confuse et loin d'être évidente, même si on la comprend par la suite, mais elle est mal faite et ne remplit...
le 5 juin 2019
14 j'aime
20
Film complètement foutraque que cet Under the Silver Lake, avec un (anti-)héros antipathique auquel on ne veut pas s'identifier, une quête des plus futiles et qui reflète juste une curiosité morbide...
le 8 août 2018
12 j'aime
3
Oui. Elle l'a fait. Evidemment. Cette question n'a lieu d'être que dans l'esprit d'un naïf qui se laisse facilement subjuguer par une veuve noire de la pire espèce. L'empoisonnement lent mais sûr des...
le 8 août 2017
8 j'aime