Les fatigants
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Valeria Bruni Tedeschi joue un réalisatrice qui doit faire à la fois à une rupture difficile avec son compagnon, et à un script qu'elle a du mal à vendre auprès du CNC. Pour se refaire une santé, elle décide de partir dans le Sud auprès de sa famille, qui détient une grande demeure. Cela va être l'occasion pour elle de faire le point, et aussi par rapport aux autre personnes de son entourage proche.
Avec à ce jour cinq films comme réalisatrice, qui tournent tous autour d'elle, de sa vie personnelle ou professionnelle, il est vraiment temps de dire à Valeria Bruni Tedeschi de prendre son propre cas pour une généralité. Car pour reprendre un réalisateur qui a fait la même chose au début de sa carrière, Claude Berri, qui parlait de sa vie, ses films avaient de la chaleur, de la sympathie, ce que je ne retrouve pas ici. Car au fond, la plupart des personnages sont inintéressants, écrits comme les pieds (Pierre Arditi, qui joue son beau-frère inspiré de Nicolas S., s'énerve parce qu'on lui propose du sel à table.... parce qu'il est de droite !), et c'est vraiment des riches qui s'emmêlent les pieds avec des lacets en or.
Le seul fait amusant est de repérer les multiples éléments de la vie de Valeria Bruni Tedeschi qui sont dépeints ici, comme son ex-compagnon qui l'a quittée pour une mannequin, sa propre fille adoptive, Oumy Bruni Garrel qui joue... sa fille adoptive, la coscénariste Noémie Lvovsky qui joue sa coscénariste dans le film, Valéria Golino sa soeur artiste, sa véritable mère... et ainsi de suite pour des histoires dont je me fous totalement.
Il y a juste une chose qui est assez belle, c'est l'histoire de son frère qu'on voit peu à peu disparaitre des suites du sida, ce qui est réellement arrivée, ou les quelques apparitions de Xavier Beauvois qui joue ici le producteur, qui fait la même tête que mon cas en finissant le film.
Créée
le 2 nov. 2023
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