Les étrangleurs de Bombay ne se passe par à Bombay mais ce n’est pas grave, ils étranglent quand même.
Comme l’annonce l’affiche, c’est du vrai, du réel, cela s’est vraiment produit. Et Terence Fisher se démène comme il le peu avec peu de moyens pour reconstituer une bourgade tenue par quelques militaires, un coin de jungle, un autre de steppes sablonneuses.
Les méchants sont convaincants et le film rattrape en scènes de cruauté ce qui lui manque en financements. Guy Rolfe, notre héros est un brin trop hiératique avant de remuer un peu sa longiligne silhouette mais il ne manque pas de classe et transpire peu.
On se demande surtout mais non sans déplaisir ce que peu bien ficher parmi cette bande d'étrangleurs, une unique et seule étrangleuse à forte poitrine...
Le film coule donc sans déplaisir ses 1h 20. Il a dû me faire frémir lorsque j’étais adolescent dans mon cinéma de quartier, il me fait aujourd’hui sourire avec nostalgie.