Cornelius et Zira sont parvenus à échapper à la pulvérisation de la Terre en utilisant un engin spatial. Ils débarquent sur la planète dans les années septante.
La situation est inversée (ce qui augure une myriade de cocasseries), en effet, ce sont les deux chimpanzés qui sont encagés et étudiés. Les dialogues sont somptueux, ils comprennent des remarques fort perspicaces sur l’homme tels « Un homme tuerait son frère , mais jamais son chien » et son déclin. Il est amusant de voir Zira féministe et se confronter aux us et coutumes de l’époque, comme se soûler au « jus de raisin amélioré ». Néanmoins, le métrage débute par une incohérence : comment les singes ont-ils été mis au courant de la destruction imminente de l’astre et d’où sort ce vaisseau ? À noter que le primate avec lequel nous n’avons pas le temps de faire connaissance a été tué à sa demande car il était excédé par les trois heures de grimage.