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Triptyque combatif.
Dans toutes les civilisations la condition féminine a posé problème, les abus étant à tous niveaux, que ça soit sexuels ou à base de brimades, ou encore d'un manque voire une totale absence de...
le 28 mai 2012
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Complexe et bien mis en scène
J'ai eu peur d'un film-tract, dans lequel les hommes sont tous des brutes et les femmes des héroïnes en puissance. Il n'en est rien, l'analyse du phénomène est fine, un rien didactique avec ces trois parcours soigneusement représentatifs. La femme riche, la jeune rebelle et la femme mariée malheureuse. Toutes ont vécu dans leurs chairs le désir agressif de brutes encouragées par un climat Egyptien d'impunité machiste. Leur rebellion est spontanée et violente.
Le personnage de l'inspecteur de police est excellent parce qu'avec son corps lourd, son cynisme et sa placidité, il incarne tout aussi bien la finesse de l'enquêteur et le machisme ordinaire. C'est lui qui dans un même geste, détecte, annonce et désamorce le contenu politique de la révolte de ces femmes, lorsqu'il confond les rebelles et décide de ne pas en faire des porte-paroles sans les condamner.
La fin du film complexifie le discours par la mise en scène de ce qui est véritablement en cause dans la douleur de ces femmes : l'image qu'elles ont d'elles, leur féminité.
Le personnage de l'inspecteur de police est excellent parce qu'avec son corps lourd, son cynisme et sa placidité, il incarne tout aussi bien la finesse de l'enquêteur et le machisme ordinaire. C'est lui qui dans un même geste, détecte, annonce et désamorce le contenu politique de la révolte de ces femmes, lorsqu'il confond les rebelles et décide de ne pas en faire des porte-paroles sans les condamner.
La fin du film complexifie le discours par la mise en scène de ce qui est véritablement en cause dans la douleur de ces femmes : l'image qu'elles ont d'elles, leur féminité.
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le 3 juin 2012
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Critique de Les Femmes du bus 678 par Patrick Braganti
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