Les Feux de la rampe par Gourgandine
D'abord, la musique est merveilleuse, parfaite, elle berce et cadence le film du début à la fin. Chaplin est grandiose, Claire Bloom magnifique. Les numéros de Calvero sont vraiment drôles, et nous rappellent une époque hélas révolue, des artistes qui ne feraient plus rire aujourd'hui. C'est un joli adieu au personnage de Charlot, et un début d'adieu à sa carrière, que nous offre Chaplin. L'apparition d'n autre monstre du muet, Ô grand maître Buter Keaton, est renversante : on l'entend parler, on le voit esquisser un sourire. C'est bouleversant. Leur duo comique est surprenant, on quitte ces deux grands bonhommes avec tristesse tandis qu'eux nous saluent, malgré tout, avec dignité.
L'amour humain, l'amour de la scène, l'amour de la vie, réunis dans un même film.
C'est beau, c'est beau, c'est beau...