Un homme apprend qu'il va hériter de la fortune de son grand-père à condition qu'il épouse quelqu'un avant ses 27 ans. Et c'est le jour même...
A vrai dire, j'avais un peu peur au départ du rythme assez lent de l'histoire, surtout basée entre ce jeune homme, joué par Buster Keaton, et sa fiancée, incarnée par Ruth Dwyer. Mais plus ça va, plus la locomotive semble s’accélérer pour devenir ensuite un bonheur de tous les instants.
Le comique de Buster Keaton est essentiellement physique, et il faut dire qu'il s'en donne à cœur joie, notamment le formidable dernier quart d'heure où il est poursuivi par des centaines de prétendantes, qui ont appris par le journal qu'elles peuvent être non seulement mariées, mais très riches. Mais il n'en a que faire, il veut reconquérir celle avec qui il voulait vivre, mais il s'y prend tellement mal lors de sa déclaration qu'elle prend ses jambes à son cou.
Vu la durée très courte du film, moins d'une heure, il est inutile d'en dire davantage, mais il est dans le haut du panier du cinéma muet, avec même un travail sur la mise en scène où on aperçoit de larges travellings et un des plans en extérieurs, ce qui n'était pas courant en 1925. Il y a aussi la musique signée Robert Israel que j'ai trouvée très entrainante, et on a là un petit bonheur. Pour l'anecdote, le film a été remaké en 2000 sous le nom du Célibataire.