Little Women demeure le roman de l'adolescence, un peu à l'image de Spiderman pour les garçons. Pas étonnant que l'un comme l'autre ne cessent d'être réadaptés, comme si chaque génération avait quelque chose à venir y puiser, comme si jouer les filles March étaient une consécration iconique. Chaque film s'améliore comme s'il parvenait à refléter son époque dans le miroir d'un XIXe siècle inaltérable, comme s'il parvenait à chaque version à renouveler l'ode (bien feutrée) à l'indépendance féminine. Un ensemble enjoué et dynamique fait avaler le sirop.