Comme dans GRAVITY, Cuaron nous parle de naissance. Ici, elle n’est pas symbolisée, elle est réelle. Dans le bruit et la fureur.
Non, elle n’est pas symbolisée, mais est symbolique. Elle est le symbole de la renaissance du monde, un monde très réaliste parce que située dans un futur proche, un monde qui se meurt de par les ostracismes, de par les ségrégations.
Jamais manichéen (les bons ne sont pas clean, les mauvais ont des côtés attachants), le film nous laisse un goût de cendre dans la bouche.
Techniquement époustouflant (un nombre de plans séquence héroïques hallucinants), mais jamais vain, cette fresque est portée par un Clive Owen fragile et perdu.
Dommage que l’on nous laisse avec une fin qui traîne un peu en longueur.