Tout le monde est d'accord, le film est fantastique, on ne peut pas y échapper, Dario Argento est un mélange entre le géni et l'artisant.
D'ailleurs c'est la trame que j'ai retenue tout le long du film qui offre plusieurs niveaux de lecture.
Une conversation m'a marquée : Le pianiste discute avec son ami artiste lui aussi.Ce dernier lui dit qu'il fait de l'art pour gagner sa vie, c'est un prolo.Il dit au pianiste que lui fait de l'art pour l'Art , c'est très petit bourgeois.Argento nous parle quand même de deux façon d'envisager la chose.Conflit à mon avis résolu par l'immense baraque Art Nouveau (stile liberty en Italie) qui marque la rupture fin XIX début XXème, art donc de transition qui est un mélange des deux façons d'envisager la chose (admirez au passage les lignes "coup de fouet de la ferronerie).Notons que les deux amis discutent devant une statue de goût classique ou néo classique monumentale comme signe du passé qu'il faudra résoudre.C'est pour ça qu'à mon avis la maison art nouveau n'est pas anodine.De plus que c'est une trame parallèle à la psychologie des personnages dont le travail du héros par exemple doit être effectué de mémoire, d'abord par le son puis ensuite par la vue.
En plus d'être un merveilleux film à suspens c'est un film qui parle du cinéma lui même en empruntant aux beaux arts les lignes directrices.Dario Argento a toujours mis en valeur la peinture (necessaire à l'intrigue ici) et toute forme d'art dans ses films.
C'est une des nombreuses façons d'envisager les intentions.Pas la note de 10 qui me démange car le jeu des acteurs bien qu'accessoir au final est peu convaincant (Sauf Daria Nicoldi ça passe c'est quand même la maman d'Asia Argento).