the Guardians of the Galaxy est la petite perle des studios Marvel sortie en 2014 que personne n'attendait réellement et surtout que personne n'a vu venir. Riche d'un bouche à oreille fonctionnant à merveille et d'une promo rondement menée, le film s'est très vite imposé comme un succès incontestable alors qu'il met en scène des personnages de seconde zone de l'univers des comics méconnus de tous (et même des amateurs de comics la plupart du temps, sic) !
La veille de la sortie du deuxième opus, je me rends à mon cinéma qui organisait une projection du premier en séance unique et m’installe confortablement pour le revoir une nouvelle fois dans les meilleures conditions possibles. Et là, la magie opère à nouveau…
Le film démarre avec une introduction au personnage de Peter Quill montrant la détresse du personnage enfant mais ne nous expliquant absolument rien du pourquoi. On le retrouve dans la scène suivante dans une scène d’introduction absolument géniale au personnage de Star-Lord (son nom de bandit intergalactique) où l’on comprend rapidement que ce film va conserver sa touche pop années 80’s tant visuellement qu’au niveau de l’ambiance sonore.
I am Groot. -Well that's just as fascinating as the first 89 times you told me that.
N’ayant honteusement pas le courage, ni le temps d’écrire une grosse critique sur un film dont la hype remonte déjà, je vais me contenter de faire une liste de Pro’s et Con’s de cet Avengers rencontre Star Wars!
Pro’s
Bande de son originale et charismatique participant à l’ambiance « feel good » tout le long du film
Blagues dosées (surtout amenées par les personnages de Rocket et Drax). On ne tombe jamais dans la comédie pure au détriment du scénario
Well now I'm standing. Happy? We're all standing now. Bunch of jackasses, standing in a circle.
Ambiance graphique 80’s de bon goûts
Bonne direction artistique
Formule dédramatisation de ce qui se passe à l’écran façon Marvel impeccablement réussie ici
Effets spéciaux très réussis ne faisant jamais mal à la rétine, ni nuisant à la fluidité ou l’humanisation des personnages. Rocket est particulièrement bluffant
Univers riche et bien pensé tant au niveau des environnements que des différentes races extra-terrestres présentées
Grands acteurs dans petits rôles plaisants (Glenn Close, John C. Reilly, Benicio Del Toro, Michael Rooker, …)
Un film réellement pour tous où les enfants et les adultes peuvent se retrouver et passer un moment de pur divertissement ensemble
Cool attitude réussie : les personnages rendent les scènes redondantes au genre super-héros attachantes en les détruisant d’un aspect WTF (le héros sauve l’héroïne et puis ruine instantanément tout en partant dans un monologue too much ; les héros s’équipent pour l’assaut final et se rejoignent en marchant dans un couloir et Gamora baille à grande bouche ; …)
Space opera grandiose. Les combats entre vaisseaux spatiaux sont très réussis et la scène entre la flotte des Nova Corps faisant face au vaisseau de Ronan est une scène que j’aurais voulu voir (avec une esthétique différente bien entendu) dans un des derniers Star Wars
Alchimie entre les personnages s’opérant réellement. Ils en viennent à constituer véritablement une « famille » malgré leurs différences de par leur vécu et de ce qui les unit
Acteurs à priori pas immensément talentueux jouant parfaitement à leur place ici. La direction des acteurs est donc impeccable. Chris Pratt est juste sur le bon ton en permanence. Zoé Saldana (qui en voit de toutes les couleurs sur sa carrière) ‘walks the talk’, Dave Bautista est étonnamment à la fois simplet et touchant dans son rôle de bourrin et le duo Groot (Vin Diesel) / Rocket (Bradley Cooper) apporte un véritable plus aux interactions de l’équipage.
That is the most real, authentic, hysterical laugh of my entire life because THAT IS NOT A PLAN!
- Action fluide et efficace sans jamais s’éterniser…
Con’s
Action se concluant vite ce qui est cool pour bien des scènes, mais entraine néanmoins qu’un combat final contre Ronan n’ait pas lieu
Ronan, parlons en justement, comme bien souvent dans le MCU (l’univers cinématographique Marvel pour les noobs), le méchant n’est pas mis en valeur et la menace qu’il représente est limitée car il n’a ni son temps d’action, ni véritablement son temps de parole. Ce qui est compréhensible pour des phases d’introduction où les personnages doivent être longuement introduit et leur unité mise en place mais à corriger absolument pour les phases suivantes
Certains plans zoomés sur l’anatomie de Gamora n’ont pas leur place ici. Bien qu’en toute honnêteté, je ne suis pas contre d’avoir un plan s’attardant sur le beau fessier de Zoé Saldana moulé dans un pantalon saillant en cuir, cela n’a pas véritablement sa place (ceci dit, c’est sans exagération, je parle d’un total de 10 secondes sur les plus de deux heures de film).
I am going to die surrounded by the biggest idiots in the galaxy.
Bref, une réussite pour un film dont le succès était incertain au départ. Mélangeant les genres et véritablement fun du début à la fin, le film amène une fraicheur incontestable dans le genre super-héroïque et ravira toute la famille, des plus petits aux plus grands!