I’m not in love
Dès l’introduction du film on comprend. Avec Les gardiens de la galaxie James Gunn s’apprête à vous emmener dans le space opéra le plus barré et le plus fun qui soit. Peter Quill alias “Star-lord” l’autoproclamé à la recherche d’une relique sur une planète abandonnée démarre son “Awesome mix Vol 1” sur son walkman. Immédiatement l’ambiance est posée, le décalage avec la plus part des films S.F aussi. Si on devait se référer à des films de S.F pour décrire ce Guardians on vous parlerait des méconnus mais bien barrés “Galaxy Quest” ou encore “H2G2 : le guide du voyageur galactique”. La différence ici vient de la puissance financière de Marvel qui révolutionne avec ce film le blockbuster.
Space Comedie
Certains personnages étant très premier degré (drax) et d’autres au dixième degré (Rocket et Star-lord) cela crée une dynamique de groupe phénoménale, les vannes fusent, les références aussi et notre ventre nous supplie d’arrêter de rire. Malheureusement pour lui les dialogues rebondissent sans cesse et alors qu’on pense la scène finit, Gunn rajoute une ligne de dialogue plus “WHAT THE FUCK” que la précédente. C’est peut-être aussi un reproche que l’on peut faire au film, celui-ci est avant tout une comédie.Mais après tout, à quoi devait on s’attendre avec un groupe de héros composé entre autres d’un raton laveur badass (fantastique Bradley Cooper en V.O). Certainement pas à un ersatz de STAR WARS non, un seul mot d’ordre ici: “FUN!”
Bien sûr le film n’est pas parfait, au rayon des défauts les enjeux sont proches du néant, une pierre de l’infini, la galaxy est menacée… Bon en fait on s’en fout et le réalisateur aussi, on n’est pas là pour se prendre la tête avec la fin de l’univers. Si vous pensiez avoir affaire à un énième clone de super héros movies vous allez être surpris, le film se paye le luxe de nous offrir des moments (littéralement) suspendus de poésie notamment grâce à Groot, définitivement pleins de ressources.
Awesome mix Volume 1 / Soundtrack to my spacelife
On en place une pour la B.O 70’s phénoménale qui donne toute sa pêche au film et vous hantera de longues heures, de Marvin Gaye au Jackson Five en passant par Bowie. D’ailleurs, “Moonage Daydream” paraît maintenant tellement évident dans un film de S.F que l’on se demande pourquoi personne n’y a jamais pensé avant.
Au final Guardians est le space opéra dont les accrocs de pop culture pouvaient rêver, mêlant habilement l’humour, l’action, l’émotion et même la poésie. Guardians est selon nous le meilleur des marvel movies jamais sorti. Sorry avengers…
OUGAH OUGAH OUGAH SHAKA!