Quand je suis sorti de la salle, j'avais l'impression d'avoir vu quelque chose de nouveau ! Tels sont les mots prononcés par le grand réalisateur Steven Spielberg après avoir vu Les Gardiens de la galaxie, des personnages de l'univers de Marvel que je ne connaissaient absolument pas. J'ai eu exactement le même ressenti que Steven Spielberg à la sortie de ma salle de cinéma. Cette production mettant en scène une espèce d’équipe d'Avengers intergalactique dans un combat contre le mal m'a littéralement emporté du début jusqu'à la fin du film. Une belle aventure d'un baroudeur qui doit faire équipe avec quatre aliens pour mettre la main sur un mystérieux globe ayant une grande capacité d'armement destructrice avant que le terrible Ronan s'en accapare et met en danger toute une galaxie.
Ça y est ! La gloire est arrivée ! Chris Pratt trouve enfin un rôle lui correspondant à merveille pour faire sa réputation. Altitude cool, fan des musiques des années 80, aventurier intrépide, Chris Pratt nous donne son interprétation du fameux Star-Lord qui m'a donné aucun souci pour apprécier son personnage. À ses côtés, on a Zoe Zaldana, une actrice ayant campé des rôles dans des grands films tels que Pirates des Caraïbes ou Avatar. La voilà engagée dans la peau de l’énigmatique et farouche Gamora, une experte en combat à mains nues et à l'épée. Dave Bautista, ancien catcheur, se glisse adéquatement dans la peau de Drax le destructeur, un personnage réclamant vengeance. Rocket, un raton laveur génétiquement modifié, et Groot, un humanoïde végétal doté d'une connaissance de vocabulaire très réduite, sont deux personnages qui ne pouvaient pas mieux compléter le trio. Reste de casting impeccable pour Lee Pace dans le rôle de Ronan et Karen Gillan dans celui de Nebula pour s'opposer à ces derniers. Les autres acteurs et actrices sont bons dans leurs rôles de personnages secondaires avec quelques looks assez excentriques comme celui joué par Beneficio Del Toro.
À l'accoutumée, les studios Marvel négligent pas la beauté des décors, du maquillage, de la qualité de l'animation des créatures, des effets spéciaux, des vaisseaux et des costumes dans leurs films. C'est le cas pour ce film dont les éléments que je viens de citer sont tout d'une beauté épatante. Même si c'est toujours une histoire d'un combat du bien contre le mal, le scénario est à l'évidence bien écrite et ficelée pour orchestrer des situations très prometteuses pour les Gardiens de la galaxie. Affrontements, disputes, désaccords, tout y passent pendant une bonne majeure partie du film pour bien nous faire amuser. C'est même le point fort du film apportant une certaine touche d'humour rarissime dans les productions de Marvel.
Avec un travail remarquable sur la mise en scène et le montage, James Gunn, le réalisateur, n'a rien laissé de gênant. On visionne le film sans être brouillé à aucun moment. On visualise des plans attirant notre curiosité comme celui où Rocket détaille son plan d'évasion à Star-Lord et à Gamora pendant que Groot fait exactement ce qu'il ne faut pas faire. On peut profiter des scènes d'action et vols spatiaux explosives, jouissifs et très bien tournées. Une incorporation des musiques des années 80 se mêlant judicieusement dans certaines situations pour dégager une ambiance très accrocheuse. On peut déguster des répliques vachement bien trouvées comme C'est une pratique courante le balai dans le cul . Ça doit être douloureux !.
Je dois dire que je viens de prendre pour l'instant la plus grosse claque que je me suis jamais prise à la fin d'un film de Marvel. C'est un exploit que les producteurs viennent de faire. Des personnages attachants et ne collaborant avec respect, une technique de réalisation unique et un sacré spectacle spatial, trois choses tout à fait prises en compte pour m'avoir comblé d'un plaisir inoubliable pendant le visionnage de ce fantastique long-métrage. 9/10
Je s'appelle Groot