Star Lord / Peter Quill (Chris Pratt) est le chef des Gardiens de la Galaxie et il déprime depuis que Gamora n’est plus dans l’équipe, on peut comprendre ce qu’il ressent en se mettant à sa place. Perdre la femme qu’il a aimé et retrouver une autre version d’elle qui a rejoint ce monde mais qui n’est pas comme l’ancienne, ça fait forcément un choc. Il reste un clown avec sa manière de vouloir séduire Gamora mais il est aussi un personnage attachant et déterminé à sauver Rocket.
Rocket (Bradley Cooper) est un raton-laveur modifié qui a subi d’horribles expériences pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Maintenant, il est en danger de mort car le maître de l’évolution cherche à le récupérer mais il compte bien ne pas se laisser faire. C’est lui le personnage principal de ce troisième opus et ils ont réussi à rendre Rocket plus attachant que dans les précédents opus maintenant qu’on connaît son passé. En tout cas, c’est LE personnage le plus essentiel des gardiens dans ce nouvel opus.
Nebula (Karen Gillian) est une femme assez caractérielle qui, malgré son envie de bien faire et de réussir les différentes mission, passe son temps à s’énerver sur les autres membres quand ils échouent, notamment Drax et Mantis. On peut comprendre qu’elle s’énerve sur eux (surtout quand on connaît bien ces deux là) mais on voit qu’elle apprécie tout de même l’équipe malgré ça.
Gamora (Zoe Saldana) est un membre des ravageurs, des pilleurs de la galaxie dont Star Lord a fait partie par la passé. Elle a choisi de les rejoindre afin d’essayer de se trouver une nouvelle famille depuis qu’elle a perdu son père Thanos lors des évènements d’Avengers Endgame. Le fait qu’elle soit une Gamora différente de celle qu’on a connu est logique, tout comme le fait qu’elle espère trouver une famille avec les ravageurs plutôt qu’avec les gardiens car ce n’est pas la Gamora qu’on a connu, c’est une autre version.
Mantis (Pom Klementieff) est la sœur de Star Lord et elle est une gamine d’une grande naïveté mais qui fait de son mieux pour soutenir Peter et les autres. Elle est un petit peu plus attachante qu’avant et on ne peut pas nier qu’elle essayer réellement d’aider son frère, même si elle n’est pas douée.
Groot (Vin Diesel) est un arbre vivant qui fait partie des gardiens de la galaxie. Contrairement à son mode bébé et son mode arbre, ici on a un adulte robuste et très utile pour aider les autres lors de leurs missions. Malgré que Groot n’ait pas de développement, c’est difficile d’imaginer l’équipe sans lui, surtout qu’il fait moins office de mascotte.
Drax (David Bautista) est un imbécile heureux qui passe son temps à faire le mâle viril et à foncer bêtement sans obéir aux ordres. Il est vrai que c’est le membre le moins intéressant du lot (en dehors de Groot) mais on ne peut pas nier qu’il a des bons cotés malgré sa grande imbécillité (ce qui se ressent dans le long-métrage.
Adam Warlock (Will Poulter) est un enfant né trop tôt par les êtres suprêmes. Il est assez bête mais c’est un peu normal vu qu’il s’agit d’un enfant sorti trop tôt de sa capsule malgré sa grande puissance. Certains pourront débattre du fait qu’il ne soit pas comme dans le comics (ce qui se comprend) mais cette nouvelle version va avec le style de James Gunn.
Le créateur / Le maître de l’évolution (Chukwudi Iwuji) est un être qui se prend pour un dieu en cherchant l’évolution ultime et créer sa société parfaite. Pour cela, il cherche à récupérer Rocket afin de lui prélever le cerveau et les connaissances que celui-ci a acquise. Cet antagoniste est probablement le pire qu’on ait eu. Déjà qu’Ego était un protagoniste très détestable, celui-ci est encore pire car il joue en permanence avec les vies des êtres qu’il créait afin de créer sa société parfaite. En tant qu’antagoniste, il est réellement menaçant avec des objectifs qui le rendent déterminés mais complètement fou. Donc oui, on peut dire que c’est un bon antagoniste pour ce long-métrage.
En terme d’évolutions, tous les personnages n’évoluent pas mais on a des cas plutôt intéressants. Par exemple, on a Adam Warlock qui apprend la véritable nature de son employeur et à connaître la vie, Star Lord par rapport à son amour pour Gamora, Gamora par rapport aux gardiens ou encore Rocket qui va faire face à son passé. Bref, on peut dire que les évolutions de ce long-métrage sont intéressantes à suivre.
Après une attaque qui a mal tourné, Rocket se retrouve dans un état critique.. Le seul moyen pour les Gardiens de le sauver est de fouiller dans son passé tout en empêchant son créateur, le maître de l’évolution, de reprendre possession de lui pour d’obscures raisons. C’est une histoire assez intéressante à suivre à travers ce long-métrage, notamment pour les développement des personnages principaux.
Le long-métrage démarre par la découverte d’une partie du passé de Rocket avant qu’il ne se fasse enfermé par quelqu’un et qu’on voit le Rocket du présent se préparer pour rejoindre les autres gardiens. C’est une introduction efficace qui apporte un petit peu d’intrigue au personnage tout en nous donnant envie d’en savoir plus sur ce qui s’est passé.
En terme de symbolisme, on peut dire qu’il y a des éléments assez intéressants en fonction de ce qui se passe. Le passé de Rocket pour celui-ci, Gamora et Rocket pour Star Lord, l’équipe pour la majorité des membres… Bref, il y a réellement des éléments de symbolisme intéressant à suivre dans ce long-métrage.
Le jeu d’acteur est bien géré de la part de tous les personnages. En effet, tous les acteurs et actrices de ce long-métrage sont investis dans ce long-métrage et ça se ressent pour chacun et chacune d’entre eux. Mention spéciale à Chukwudi Iwuji qui est excellent dans son rôle de maître de l’évolution.
Malgré quelques blagues discutables, on peut dire que l’humour s’en sort plutôt bien. La majorité des blagues sont des blagues qui arrivent réellement à faire rire ou sourire avec les gamins que sont les gardiens de la galaxie. Rien de grandiose en terme d’humour mais qui détend réellement l’atmosphère.
L’émotion est un des points qui a été le plus poussé et ça se ressent. On a un véritable attachement émotionnel pour les personnages, plus que dans les précédents, notamment pour Rocket. On ne peut pas dire que l’émotion n’est pas efficace car celle-ci agit véritablement sur le spectateur.
Question mise en scène, ça fait plaisir de voir un long-métrage de super-héros assez bien mis en scène. Malgré quelques surcuts discutables, la majorité du long-métrage s’en sort bien dans sa mise en scène afin de nous faire comprendre ce qui se passe sans nous prendre pour des imbéciles.
Concernant les effets spéciaux, ça fait du bien de voir un long-métrage qui a des effets spéciaux assez soignés dans son ensemble. En effet, quelle que soit la séquence, on sent que les effets spéciaux ont réellement été travaillé et c’est un plaisir à voir.
L’univers des Gardiens de la Galaxie et de Marvel arrivent à s’étendre un petit peu plus grâce à des nouvelles références (comme Cosmo) ainsi que de nouvelles planètes et de nouveaux personnages à découvrir.
Est-ce qu’on peut dire que la tension est efficace ? Étrangement oui. C’est difficile d’expliquer pourquoi, mais là, on a véritablement de l’inquiétude pour chacun des gardiens car aucun n’est à l’abri de la mort.
La fin est assez surprenante mais elle fait plaisir à voir pour les différents gardiens de la galaxie. Avec cette fin, on assiste à un véritable conclusion pour la majorité des gardiens et c’est réellement beau à voir.
Question musiques, le long-métrage s’en sort à merveille. Quel que soit la musique qu’on écoute, il faut reconnaître que ce sont des musiques bien choisies pour raconter ce qui se passe à l’écran.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur les costumes mais les uniformes des gardiens sont plutôt pas mal et la majorité des costumes définissent assez bien les différents personnages qu’on voit.
On ne va pas se mentir, malgré que la plupart des évènements étaient un peu inattendus, d’autres étaient un petit peu prévisibles. Par exemple, par rapport à Warlock et son évolution ou Kraglin qui doit apprendre à se servir du stylo et on sait qu’il va réussir avant la fin. Bref, ce sont des détails mais ça reste des détails un petit peu prévisibles.
L’apparition d’un certain personnage, juste pour un plan, n’était peut-être pas nécessaire. C’est un détail et ça aide à développer le personnage concerné mais ça n’empêche que son apparition était peut-être dispensable, même si ça reste une belle séquence bien mise en scène.
Certaines scènes d’action de ce long-métrage ont peut-être un petit peu trop de cuts. Ça reste possible à suivre sans trop de difficulté mais un trop grand nombre de cuts peut un petit peu en perturber certains.
Encore une fois, certaines scènes ont été un petit peu rallongées juste pour l’humour, ce qui est un petit souci. Ça étire un peu plus la blague exprès juste pour qu’on rigole encore plus.
On ne va pas se mentir, certaines des blagues de ce long-métrage ne fonctionnent pas. La majorité arrivent à être drôles mais pas toutes, il y en a certaines qui fonctionnent moins.
!!! PARTIE SPOIL !!!
La première scène post-générique nous montre les nouveaux gardiens de la galaxie avec Rocket à leur tête (dont Cosmo et Adam Warlock font maintenant partie) et qui parlent de leur musique préférée avant de partir en mission. C’est une belle scène post-générique à voir, même si certains nouveaux membres nous surprennent un peu.
La deuxième scène post-générique montre Star Lord en train de manger son petit déjeuner avec son grand-père et rien de plus avant de nous dire que « Star Lord reviendra ». Cette deuxième scène post-générique est un peu décevante malgré qu’elle soit dans le ton habituel des gardiens de la galaxie. Mais bon, on a vu pire comme scène post-générique.
Lors du passé de Rocket, on voit qu’il a subi d’horribles expériences mais aussi qu’il avait des compagnons avec qui il espérait rejoindre la société parfaite. Ces passages sont si tristes tout en nous faisant comprendre tout ce que Rocket a vécu. Voir son père le considérer comme un déchet, qui essaye de le tuer et qui a tué ses trois compagnons, c’est réellement touchant pour le personnage. Donc, quand Rocket dit qu’il en a marre de fuir et qu’il est prêt à affronter son passé, c’est le moment pour lui de régler ses comptes avec le maître de l’évolution.
Lorsque Kraglin comprend qu’il doit se servir de l’arme de Yondu, Yondu apparaît quelques secondes devant lui pour lui faire un signe. Alors oui, la scène est très belle en elle-même mais était-ce vraiment nécessaire de voir le personnage en face de Kraglin ? La voix aurait probablement suffit.