"Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures", un adage que les technocrates tarés de chez Disney/ Marvel n'arriveront jamais à prendre au sérieux, tant que leurs bouses intersidérales généreront de l'argent. Le premier Gardians of the Galaxy tranchait allègrement au milieu des excréments superhéroïques habituels de la maison : ça avait un petit air de Star Wars décomplexé, acceptant la stupidité crasse de ces space opéras bien nazes inventés par l'ineffable George Lucas, et ça ne se prenait jamais au sérieux. Lui donner une première suite était déjà une erreur, mais là, alors qu'on s'approche de la barre insupportable des 3 heures, ça devient une faute.
Filmage et montage déplorables qui empêchent même les quelques bonnes idées d'exister à l'écran plus que quelques micro secondes, scénario ridicule et acteurs visiblement contents d'eux mais complètement en roue libre, il n'y a pas grand chose à sauver dans ce monument de futilité qui requiert l'usage intensif de Doliprane. Enfin, si, les effets spéciaux, plutôt satisfaisants.
Mais ce qui provoque ma rage, ce sont bien les bons sentiments dégoulinant durant la dernière heure du film, absolument insupportable : on aime les petits animaux mignons, on adore les enfants exotiques, on vénère l'amitié indestructible qui permet toujours de triompher face aux méchants... Tout cela est littéralement à vomir, à force d'ingérer des sucreries chimiques...
Quand on pense qu'en 1977, les punks faisaient table rase de toute cette merde, et qu'on représente désormais chez les ultra capitalistes de Disney les porteurs d'iroquoise comme de braves compagnons toujours disponibles pour donner un coup de main, il y a de quoi avaler de travers tous nos "No Future" pleins d'espoir et de rage...
[Critique écrite en 2023]