La femme (parfaite) est une connasse.
Librement adapté du one-woman show de Camille Chamoux, "Les gazelles" se veut une comédie girly générationnelle, censée décrire avec acuité le quotidien des trentenaires d'aujourd'hui... ou du moins des parisiennes super ultra giga branchées qui marchent en bande au ralenti.
Soit en gros des connasses névrosées vomissant sur les mecs ces connards sans coeur et queutards tout en se tapant le premier couillon venu (qui bande mou / qui est lâche / qui est chelou), après avoir bien entendu largué leur compagnon comme une merde (avec un crédit de trente ans sur le dos, tant qu'à faire), et avant de pleurer à nouveau sur leur sort et d'attendre le prince charmant qui saura les aimer comme elles sont avec leur frange à 140 euros.
Ils vous en faudra du courage pour vous taper cette énième comédie "dans l'air du temps" rempli de lieux communs et de personnages proprement insupportables, caricatures à peine dignes du pire épisode de "Girls" ou de "Sex and the city", affreusement bobo et chiant comme la mort.
A moins que cela vienne de moi, pauvre mâle bloqué au stade Lego et Goldorak, accro aux jeux vidéos et me passant en boucle des films de JCVD avec mes potes braillards et alcoolisés. Dans ce cas, je fais mes plus plates excuses à cette radiographie captant comme personne la femme du vingt-et-unième siècle dans toute sa splendeur de lectrice de Vogue. Non, rassurez-vous, je déconne et je continue de penser que ce truc se fout de ma gueule.