Like fears in rain.
« Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, alors allez vous faire foutre » disait Jean-Paul Belmondo dans « À bout de souffle », de Jean-Luc Godard...
le 13 janv. 2017
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Choisir comme personnage principal une femme qui quitte le foyer familial sans donner de raison, c'était encore aller contre la morale populaire, à l'époque en occident. Ce film fait bien partie des initiateurs du "Nouvel Hollywood", et des films intimistes de Coppola, qu'il a continué à tourner dès qu'il le pouvait, en dépit de leurs insuccès répétés (Coup de Coeur, les jardins de pierre, Peggy Sue...).
La thématique est assez simple, apparemment il était l'auteur du scénario, et encore jeune : cette femme se demande si elle a bien fait de s'enfermer dans un rôle d'épouse, et si elle veut l'enfant dont elle est enceinte; mais elle se retrouve à se coltiner un mec rendu simplet par un accident de sport. On ne la verra pas rentrer dans le giron familial à la fin ; je n'entre pas dans les détails, mais j'avais un peu l'impression qu'il fallait trouver une conclusion et elle tombe de manière un peu abrupte et comme une sorte de "point d'orgue" obligatoire. Hormis ça, c'est une intéressante exploration des tourments de quelques personnages anomiques comme le nouvel Hollywood les affectionnait. Le genre de film que quelques réalisateurs/trices français savent faire aussi.
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Créée
le 25 mai 2016
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