Un qui prend aux tripes, et d'autant plus dans le contexte global. Evidemment vous allez me répondre vu qu'ils traitent d'événements très récents (attention d'ailleurs les images - d'actualité- sont parfois assez difficiles à supporter)
Mais là où le film se démarque, c'est qu'il se place à la croisée des dominations :
-> Domination attribuée à un dieu sur ses croyant•es ;
-> Domination entretenue d'une dictature sur son peuple ;
-> Domination traditionnelle d'un homme sur sa famille.
Et c'est quand toutes ces relations de pouvoir s'effritent, comme l'arbre hôte du figuier sauvage, que les personnages doivent se positionner et faire des choix, parfois définitifs, dans toute la complexité de leurs situations respectives.
Ainsi, malgré quelques longueurs - à mon goût -, très grosse impression pour ce film de Rasoulof