Les Grandes Familles est un très bon film français (sur les pouvoirs de la finance) réalisé par Denys de La Patellière, coécrit par Michel Audiard d'après le fabuleux roman éponyme de Maurice Druon qui met en scéne la Famille Schoudler une grande famille bourgeoise, qui dirige en autocrate un empire économique, dont les activités s’étendent de la banque et de la finance au monde de la presse en passant par le sucre... dont le chef est Noël Schoudler joué par Jean Gabin (égal a lui même) lequel est entouré de Adèle Schoudler, sa femme qui est joué par l'excellente Annie Ducaux... François Schoudler, le fils qui est joué par l'excellent Jean Desailly... qui est marié a Jacqueline (joué par Françoise Christophe) et qui a un fils Jean-Noël le petit-fils de Noël... Gérard (joué par Aimé Clariond), marquis de La Monnerie et ambassadeur de France... le professeur Émile Lartois (joués par Jean Ozenne)... le général Robert de La Monnerie (joué par Jean Murat)... le père de Lesguendieu joué par Julien Bertheau... Isabelle de la Monnerie joué par Françoise Delbart... et surtout Lucien Maublanc, le cousin oisif pas très aimé de la grande Famille joué par excellent Pierre Brasseur... Mais aussi de Simon Lachaume, le secrétaire très particulier de Noël Schoudler joué par l'excellent Bernard Blier... les frères Raoul et Pierre Leroy partenaires financier de la Famille Schoudler joués par Louis Seigner et Jean Wall... D’après le roman fleuve de Maurice Druon, Les Grandes Familles, prix Goncourt en 1948, situe l’action juste après la Première Guerre mondiale, c’est un roman historique en trois tomes qui appartient au cycle La Fin des hommes... Quant au film qui a été actualisé à l’époque du tournage. Il repose sur la guerre qui oppose les deux cousins, interprétés par Jean Gabin et Pierre Brasseur (qui est fabuleux), lesquels sont entourés de solides seconds rôles (tout particulierement Jean Desailly en fils (trop) moderne de la Grande Famille)... Sur de très bon dialogues de Michel Audiard, le réalisateur Denys de La Patellière signe son meilleur film avec Jean Gabin avec Rue des prairies, sur les six films qu'ils feront ensemble (Le Tonnerre de Dieu, Du rififi à Paname, Le Tatoué et Le Tueur) est de très loin... car c'est un long métrage très intéressant sur la grande bourgeoisie et le monde impitoyable de la finance.