Mina s’égare dans une forêt. Elle y découvre une cabane habitée par trois personnes où chaque nuit des êtres les observent à travers une glace.
Par un atavisme certain, Ishana Shyamalan emmêle son intrigue en accumulant les énigmes et elle est capable d’édifier des rebondissements expédients. La jeune réalisatrice accouche d’une œuvre audacieuse et précoce même si excessivement biscornue, elle comprend, dans sa péroraison, bien trop d’explications loufoques. Doté, dans un premier temps, d’une ambiance plutôt malsaine car cette claustration est angoissante et les entités demeurent longuement hors-champ. Néanmoins, l’aspect psychologique n’est pas exploité (mis à part le traumatisme de la protagoniste), gâchant le principe même de huis clos.