Il faut supporter la première demi-heure, accumulation de nunucheries agrémentées de deux chorégraphies ridicules (celles ou Jane Russel est entouré d'un équipe olympique d'on ne sait pas trop quoi, mais qui est une véritable collection de tête à claques.) On est tout près de laisser tomber ce salmigondis, quand soudain l'intérêt reprend le dessus, l'intrigue devient amusante. Et on a droit en forme d'apothéose à cette surréaliste scène de tribunal ou Jane Russel vient crever l'écran avec sa perruque blonde. Des chansons inoubliables, la présence de Marilyn qui surclasse haut la main sa partenaire (qui pourtant ne démérite pas). Quant à la morale puisqu'il y en a une, elle reste confuse mais contient une certaine défense de la vénalité (voilà qui est politiquement incorrect et donc bienvenue)