Frédéric, de chez Goldman and Jones
[mode féministe ON]
Monsieur Dujardin, Monsieur Lellouche, vous avez déshonoré la cause féminine, d'une part, par les scandaleuses affiches promotionnelles de votre torchon cinématographique, d'autre part, par la façon ignoble dont vous représentez la femme dans votre série de sketches qui ne doivent faire se gausser que vos semblables. Je mets donc 0/5 à ce film, qu'on devrait montrer à toutes nos consoeurs, celles qui se battent tous les jours pour que plus jamais, jamais aucun homme ne se comporte envers elles comme vous l'avez fait. [/mode féministe OFF]
J'ai vraiment rigolé. Non, mais vraiment. Déjà, excusez moi de vous spoiler la fin, mais nous avons là une personne qui a reçu l'oscar du meilleur acteur en train de se faire vigoureusement défoncer le cul par son meilleur pote et rien que ça, je dis VIVE LA FRANCE. Et Georgle Clooney, d'abord, il se laisse enculer par Brad Pitt dans un film, George Clooney ? Hein ? Bon.
Ensuite, j'ai été très émue par le sketche où Dujardin et Lamy décident de s'avouer leurs infidélités. Tout le sketch est d'un réalisme et d'une violence remarquables. Ils sont très, très doués. Les dialogues sont ciselés comme il faut, les acteurs sont parfaits.
Le reste du film est, à mon sens un peu inégal. Je me suis beaucoup ennuyée pendant le sketche de séminaire d'entreprise et j'ai été très fière d'Isabelle Nanty qui dis non, non, jusqu'au bout. Plutôt partir conne que de baiser avec un crevard.
Les papiers ciné et les critiques qui essaient de trouver dans ce film, qui reste un film de potes, dans lequel les scénaristes se sont visiblement autant lâchés que les acteurs, un quelconque prétexte pour débattre sur la monogamie et la fidélité feraient mieux de passer leur chemin. L'infidélité, c'est vieux comme le monde, on ne changera personne avec ce film, les cocus le resteront, et les autres devront toujours se battre avec leur conscience.
Lâchez vous, passez un agréable moment.