Le parti pris était d'esthétiser la légende de la comtesse Bathory. Pourquoi pas ? Alors ça donne quoi ? La photo est jolie, le film est complétement centré sur le rôle jouée par Delphine Seyrig elle phagocyte le film et si son personnage a de quoi fasciner au début, il finit par nous lasser. Les deux autres comédiennes sont très bien photographiées, la splendide Danielle Ouimet et la troublante Andrea Rau (malgré sa coiffure impossible) On ne peut pas en dire autant du casting masculin, entre le jeune premier inconsistant, le portier de l'hôtel complétement à l'ouest, le flic débile, on n'est guère gâté. Autre chose, le fim ouvre un arc narratif où il est question du père de John Karlen… et l'arc est complètement abandonné en cours de route (la script girl avait dû perdre une feuille) Un produit moyen et décevant. La même année sortait Comtesse Dracula de Peter Sasdy, une production Hammer bien supérieure à ces Lèvres rouges