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Big City Lights
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À l’aide d’une subtile bravade à l’évolution de son art, le réalisateur mue un discours en un babillage indéchiffrable, désignant la futilité de la jactance des politiciens ainsi que l’orgueil de la phonation face à la démarche rythmique de Charlie Chaplin. Le merveilleux cinéaste en profite pour dénoncer, comme à son habitude, les travers de la société américaine. Enjôler une femme qui ne peut mirer et attendrir des spectateurs qui n’entendent pas : les deux desseins se combinent allègrement. Néanmoins, le film s’apparente davantage à un agrégat de saynètes (le suicidaire, la marchande de fleurs et Charlot boxeur) maladroitement aboutées, sans aucune transition et aux liens extrêmement ténus.
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Créée
le 24 mars 2024
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