Émouvant
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Né dans le terreau un peu trop fertile de la guerre dans son acception artistique, Les Lunettes d'or tiennent plutôt du Bouton d'Or : une fleur qui prend son temps pour éclore dans la délicatesse et la beauté, sans un regard pour la terre qui la porte. Sans abus ni perte de vitesse – ou presque, car il y a bien un ventre mou scénaristique d'une dizaine de minutes –, le film nous pousse à butiner ce que les créateurs ont mis, entre le pétale d'une musique plus qu'appropriée de Morricone et celui constitué par le géant Noiret. Le sujet ne fait jamais l'ombre d'un doute : l'intolérance dans le nazisme d'une italie des années 30 se rapprochant du régime hitlérien. Pourquoi cet homme, pourquoi ce sujet ? L'œuvre est si simple qu'elle en est quasiment candide, et l'on a jamais envie de répondre autre chose que « c'est une histoire comme une autre ». Quelle histoire pourtant !
Le montage s'énerve parfois légèrement, mais la maîtrise des humeurs de l'ensemble, conduite à la baguette par des travellings semblant visuels autant qu'auditifs, nous oblige avantageusement à plonger dans cet univers doux et facile traitant un sujet pour autant si dur. On plonge, et il semble que la création de Montaldo nous enseigne malgré nous une certaine tolérance, parce qu'on en oublie la post-synchronisation imparfaite (décente toutefois) et la conventionnalité du tout. Je pense à tout cela parce que je m'y force – esprit critique oblige –, mais Les Lunettes d'or font vraiment partie des poèmes valant le coup d'être vus dans l'univers artistique inspiré du nazisme.
Créée
le 8 oct. 2018
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